• 1923

    Déclaration des droits de l’enfant (Children Charte) qui devient la charte de l’Union internationale de secours de l’enfant (Madame Jebb). Elle proclame en cinq points les principes de base de la protection de l’enfance.

  • 1924

    La SDN adopte le 24 septembre cette déclaration dite Déclaration de Genève : « L’humanité doit donner à l’enfant ce qu’elle a de meilleur ». La Société des Nations reconnaît pour la première fois des droits spécifiques aux enfants.

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  • 1948

    Adoption par les Nations Unies de la déclaration universelle des droits de l’homme dont l’article 25 affirme que « la maternité et l’enfance ont droit à une aider et à une assistance spéciale ».

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  • 1950

    Adoption de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales (CESDH) qui garantit également les droits des mineurs, puisqu’elle s’adresse « à toute personne ».

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  • 1959

    Le 20 novembre, les Nations Unies adoptent à l’unanimité de ses membres une Déclaration des droits de l’enfant en dix points. Pour la première fois, des pays de cultures différentes reconnaissent des principes universels et fondamentaux des Droits de l’Enfant. Déclaration non contraignante pour les Etats. Depuis, les Nations Unies célèbrent, le 20 novembre de chaque année, la Journée des droits de l’enfant.

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  • 1966

    Les Nations Unies adoptent deux pactes : le pacte international des droits civils et politiques et le pacte relatif aux droits économiques, sociaux et culturels. Le pacte relatif aux droits civils et politiques du 19 décembre 1966 s’applique aux mineurs et aux majeurs mais cette convention contient également des dispositions spécifiques concernant les enfants, notamment les enfants délinquants : l’article 6-5 prohibe la peine de mort contre les personnes âgées de moins de dix-huit ans ; l’article 10 impose la séparation des jeunes prévenus des adultes et leur soumission à un régime pénitentiaire approprié à leur âge. Il consacre également le droit de l’enfant à une protection particulière et à son identité. Ce texte est d’application directe mais sa portée reste limitée.

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